La star portugaise a paraphé un contrat de deux ans avec le club saoudien d’Al-Nassr contre un salaire de près de 200 millions d’euros annuels avec les accords commerciaux. Ce faramineux deal reflète certainement la grandeur de joueur d’exception, mais la destination un peu moins.
C’était dans l’air depuis quelques semaines, c’est désormais officiel. Cristiano Ronaldo évoluera au cours des deux prochaines années sous les couleurs d’Al Nassr. Le club de l’élite saoudienne a annoncé le 30 décembre dernier, avoir signé l’international portugais libre de tout contrat depuis sa rupture fracassante avec Manchester United.
Comme on pouvait s’y attendre, aucune communication officielle n’a été fournie quant aux chiffres impliqués dans la transaction, mais celle-ci bat tous les records, selon des informations persistantes de la presse spécialisée outre-Manche et ailleurs.
Plus gros contrat de l’histoire
Ces dernières indiquent en effet que Ronaldo sera rémunéré accords commerciaux inclus à un peu moins de 200 millions d’euros par an, dont près de 90 millions d’euros garantis. Cela représente le plus gros contrat financier jamais signé par un joueur de football dans l’histoire de ce sport.
De quoi ravir l’intéressé, très disert au sujet de son nouveau transfert lors de sa présentation officielle, mardi 3 janvier 2023. « C’est un plaisir pour moi d’être ici. Je sais que la ligue est compétitive. Je donnerai tout ce club », a-t-il notamment déclaré arboré de la traditionnelle tunique jaune et bleue de son nouveau club, sous les cris des 25 000 spectateurs venus l’acclamer.
Un peu plus tôt face aux journalistes, l’ancien joueur du Real Madrid et de la Juventus Turin entre autres s’est livré à un véritable exercice de justification de son choix. Tant celui-ci fait parler depuis son annonce.
Une destination exotique ?
Des interrogations fusent en effet à propos de cette destination saoudienne, loin des projecteurs des stades anglais, espagnols et autres championnats de l’élite européenne, privilégiée par le quintuple Ballon d’or.
Mais ce choix reflète peut-être finalement ce qu’est devenu Cristiano Ronaldo, à savoir un joueur en déclin, et pas seulement à cause de 37 printemps et plus. Après tout, son dernier club n’a eu aucun mal à se séparer de lui en rompant son contrat suite à son interview incendiaire contre les dirigeants.
Quant à la Coupe du monde censée l’aider à redorer son blason, il l’a traversé tel un joueur quelconque, ne parvenant qu’à marquer sur pénalty. Pire, il a été mis dans l’embarras d’assister à l’éclosion de Gonçalo Ramos, son remplaçant de 21 ans, auteur d’un triplé retentissant contre la Suisse en quart de finale.