Le 9 décembre prochain, la maison Artcurial met aux enchères 270 objets provenant de la collection privée de la Fondation Napoléon. Toutes les pièces de la collection proviennent d’un legs, exécuté dans les années 1980 par l’industriel Martial Lapeyre (1900-1984).
Des objets de galanterie, des montres de poches…
Après Drouot, où quelques-uns des objets lui ayant appartenus ont été vendus le 29 novembre dernier, Napoléon est à nouveau la star des enchères. La maison Artcurial met en vente le lundi 9 novembre une partie des collections privées de la Fondation Napoléon, reconnue d’utilité publique en 1987 et dont l’objectif demeurre la promotion de l’histoire des deux Empires français et de préserver le patrimoine napoléonien.
Ces collections privées contiennent plus de 270 objets issus d’un legs, exécuté dans les années 1980 par l’industriel Martial Lapeyre (1900-1984), passionné d’histoire et collectionneur d’objets d’époque napoléonienne. Parmi les objets, figurent notamment un rare ensemble de montres de poche du XVIIIe siècle et du milieu du XIXe siècle, des décorations, des objets de galanterie, comme des boîtes d’époque Louis XV et Louis XVI.
« Ces objets et souvenirs historiques ont, pour la plupart, été exposés dans les plus grands musées français et étrangers. Cette vente permettra à la Fondation de recentrer notre collection sur des thèmes napoléoniens en dégageant de nouveaux moyens », explique Victor-André Masséna, prince d’Essling, président de la structure.
Tous les objets sont tracés et certifiés par la Fondation Napoléon
Selon Geoffroy Ader, expert en horlogerie près d’Artcurial, « l’intérêt de ces cannes en or, étuis à cire, boîtes à mouches et flacons de senteur est leur prestige. Ces objets ont, pour la plupart, traversé les époques et sont passés entre les mains de personnages historiques avec une provenance royale, comme la boîte de présent en or de Charles X ». Non seulement ces objets sont authentiques, mais également ils offrent un gage de sécurité pour les collectionneurs car étant tous tracés et certifiés par la Fondation Napoléon.
Branda, historien français et spécialiste du Consulat et du Premier Empire, précise que les fonds générés par cette vente aux enchères serviront à valoriser le patrimoine de France et à financer des opérations de restauration, telles que celle du domaine de Sainte-Hélène ou celle du tombeau des Invalides.
Rappelons que le 29 novembre dernier à Drouot, une paire de bottes, taille 40, portées par Napoléon Ier lors de son exil à Sainte-Hélène, a été adjugée plus de 100 000 euros, lors d’une vente aux enchères de la maison Binoche et Giquello.