La pandémie reste préoccupante, avec plus d’un millier de contaminations par semaine à travers le monde, selon l’OMS.
Malgré la baisse du nombre de cas depuis quelques mois, le virus du SARS-CoV-2 continue de faire des victimes, selon l’Organisation mondiale de la santé. Elle indique notamment que pas moins de 1 700 décès sont dénombrés chaque semaine dans le monde.
Ce chiffre est certes en nette diminution par rapport aux pics de la crise sanitaire, mais elle démontre que la pandémie continue de circuler activement. Plus alarmant encore, l’OMS évoque une baisse de la couverture vaccinale dans certains groupes à risque.
Il s’agit notamment des médecins et autres personnels soignants, de même que les personnes âgées identifiées dès le début de l’épidémie comme particulièrement vulnérables. L’inquiétude de l’organisation onusienne est étayée par un certain nombre de cas recensés récemment.
USA, France, Sénégal…
Aux États-Unis, l’agence fédérale des États-Unis en matière de protection de la santé (CDC) note une recrudescence de la maladie début juillet. Avec notamment une hospitalisation en hausse de 10,3% le 15 par rapport à la semaine précédente.
Les passages aux urgences ont bondi de 7 % et le taux de positivité des tests est passé de 5,8 % à 6,3 %. En France où les Jeux olympiques ont commencé, c’est l’inquiétude. Les spécialistes craignant que l’épidémie ne fasse des dégâts dans le rang des participants.
En Afrique et plus précisément au Sénégal, les autorités ont dû renforcer leur dispositif de contrôle après l’arrivée fin juin, de pèlerins soupçonnés d’avoir succombé au virus. « Au départ, on avait pensé que c’était lié à des vagues de chaleur parce que la température était excessivement élevée, mais on s’est rendu compte qu’il y a un syndrome respiratoire avec les cas de décès », a notamment déclaré le ministère de la Santé.
Appel à la vigilance
Cette situation laisse craindre l’émergence d’un regain épidémique néfaste, même une contamination de grande ampleur reste peu probable. L’OMS appelle par conséquent à maintenir une surveillance accrue de l’évolution du Covid-19.
L’organisation dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus met également l’accent sur le séquençage des virus, de même que l’accès aux tests de dépistage, aux traitements et aux vaccins.
C’est d’autant plus impérieux qu’une nouvelle étude parue le 17 juillet 2024 dans le prestigieux New England Journal of Medicine témoigne de la réduction du Covid long, y compris avec le variant Omicron, en cas de vaccination.