Le PSG s’apprête à accueillir le désormais ex-joueur vedette du FC Barcelone. Alors que certaines voix s’élèvent contre un tel transfert dans un contexte économique précaire, lumière sur une opération aux retombées potentiellement colossales.
Lionel Messi n’a pas encore atterri à Paris que son nom résonne déjà de partout dans la capitale française et au-delà. Les fans du PSG sont heureux d’accueillir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du ballon rond. Alors que les détracteurs du club francilien pointent du doigt un investissement indécent dans un contexte où les entreprises de football souffre financièrement de la crise du Coronavirus.
Et pour cause, le lutin argentin devrait percevoir selon le The Athletic, 25 millions d’euros de prime à la signature au PSG en raison de son arrivée sans indemnité de transfert. À cela devrait s’ajouter un salaire annuel du même montant annuel au moins en valeur nette. Des chiffres qui seraient perçus comme faramineux pour un joueur lambda, qui plus est à l’aune de ses 34 ans. Mais Messi même vieillissant n’est pas n’importe quel joueur. Son pedigree et les faits d’armes de sa carrière en font un footballeur dont n’importe quelle équipe rêverait quoi qu’il en coûte. Surtout, l’investissement financier sur un tel joueur s’apparente à une mise pour un plus gros butin.
Retour sur investissement
Le retour sur investissement devrait donc être considérable pour Paris. Sachant qu’à elle toute seule, la Pulga est un objet marketing à part entière. Les responsables du FC Barcelone en savent quelque chose, eux qui ont fait ces derniers mois des pieds et des mains afin de conserver leur joyau, d’abord pour une question d’image, mais surtout pour ce qu’il représente. Véritable poule aux œufs d’or, Messi serait responsable de 30% des revenus du club Blaugrana, selon Grégoire Kopp de GRK Impact & Com, interrogé par RMC. 5% à 10% des visiteurs de Barcelone, font le déplacement dans la ville catalane en raison de l’attractivité du sextuple Ballon d’Or.
Ramenées à l’échelle du PSG, de telles données ouvrent forcément de meilleures perspectives aux dirigeants qataris, soucieux de faire de tout ce qui a trait à leur pays, une marque en prévision du Mondial 2022. D’autant que le vice-champion de France en titre a lui aussi de sérieux arguments. À commencer par Paris, l’une des villes les plus touristiques de la planète. Le club également a acquis depuis son basculement sous QSI, une autre dimension, figurant désormais parmi les écuries sportives les plus valorisées au monde, à en croire Forbes. Autant dire que le PSG vaut bien un Messi.