La Japonaise en perte de vitesse ces derniers mois s’est qualifiée pour sa première finale en plus d’un an au Master de Miami. Un défi de taille nommé Iga Swiatek, nouvelle patronne du circuit féminin, se présente face à elle désormais.
Naomi Osaka va retrouver, samedi 2 avril à Miami, les joies d’une finale après la dernière gagnée en 2021 à l’Open d’Australie. Autant dire une éternité pour cette force du tennis. C’est un brin de fraîcheur pour la joueuse japonaise dont la traversée du désert a beaucoup alimenté les journaux ces derniers mois. À commencer par Roland-Garros qu’elle a dû abandonner pour cause d’usure mentale générée par ses confrontations avec la presse.
Plus récemment à Indian Wells, l’ancienne numéro un mondial tombée depuis à la 77e place du classement WTA, a été sortie dès le deuxième tour par la Russe Veronika Kudermetova. Un épisode marqué par des chahuts mal digérés de la part du public .
Remise à niveau
Mais tout cela semble désormais derrière Osaka. Du moins à en juger par son niveau de jeu cette semaine. La Nippone semble avoir retrouvé son tennis en l’espace de deux semaines. En témoigne son parcours dans ce master floridien, marqué par des échanges plus mordants avec les adversaires. Elle doit sans doute aussi cette métamorphose à ses séances de thérapie avec un nouveau spécialiste, engagé pour l’aider à passer un cap mental.
Une résistance à laquelle Naomi Osaka a dû recourir en demi-finale, jeudi 31 mars, face à une Belinda Bencic très entreprenante. Fort d’une certaine ascendance psychologique sur son adversaire – elle a battu Osaka trois fois contre un avant le match – la Suissesse, 28e mondiale, a dominé la première manche 6-4. Elle aurait certainement mérité de l’emporter, vu sa détermination sur court. Mais c’est sans compter avec la force de caractère de la nouvelle Naomi qui a empoché les deux sets suivants, 6-3, 6-4.
Une montagne à franchir
Il reste à voir si la triple championne de Grand Chelem fera preuve du même état d’esprit en finale face à Iga Swiatek, incontestablement la meilleure joueuse de ce début de saison. À 20 ans et bientôt numéro un mondial grâce à la retraite de Barty, la Polonaise, tel un ouragan, balaie tout sur son passage depuis quelques mois. Au point de totaliser actuellement 15 victoires consécutives.
La rencontre devrait présumer de la prochaine rivalité entre les deux génies de la balle jaune. Bien que Noami soit un peu plus âgée et donc avec davantage d’expérience de haut niveau.